Au coeur de la musique
Photo de Pentaèdre

Dans un concert centré autour de l’univers de Jean-Sébastien Bach, les 5 musiciens du quintette Pentaèdre démontrent avec brio et virtuosité non seulement toute leur virtuosité, mais également la grande variété de couleurs et d’ambiances que peuvent créer la flûte, le hautbois, la clarinette, le cor et le basson lorsqu’ils s’en donnent à cœur joie. Des œuvres de György Ligeti et David Maslanka avec une oeuvre inspirée de Bach complètent ce brillant programme accessible et vivant!

Programme

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Trois Chorals d’après Bach, arrangés pour quintette à vent par M. Rechtman

I - Christ lag in Todesbanden (BWV 625) (2’)
II - Wo soll ich fliehen hin (BWV 646) (2’)
III - Kommst du nun, Jesu, vom Himmel herunter (BWV 650) (3’30)
 

Gyorgy Ligeti (1923-2006)
Six bagatelles pour quintette à vent (12’)

I – Allegro con spirito
II – Rubato. Lamentoso
III – Allegro grazioso
IV – Presto ruvido
V – Adagio. Mesto (Béla Bartok in memoriam)
VI – Molto vivace. Capriccioso

*Pause*

 

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Chaconne in d minor BWV1004 (arr. Mathieu Lussier) (12’)
 

David Maslanka (1943-2017)
Quintet no.3 (27’)

I - Slow-Moderate
II - Moderate
III - Very fast

Artistes

Pentaèdre, quintette à vent

Ariane Brisson, flûte
Élise Poulin, hautbois
Martin Carpentier, clarinette
Louis-Philippe Marsolais, cor
Mathieu Lussier, basson

Ils ont dit...

Même sans connaître le verdict du jury, la supériorité de la flûtiste Ariane Brisson était l'évidence même. La très longue et très difficile Grande Polonaise op. 16 de Theobald Boehm permit d'admirer chez elle non seulement une technique parfaitement au point mais toutes sortes de raffinements dans l'articulation et la couleur.

Claude Gingras, La Presse

C'est peu dire que le rayon de soleil est venu de la flûtiste Ariane Brisson dans la 2e Suite de Bach, admirablement couvée par la direction attentive et détaillée de Mathieu Lussier. Ce furent les 29 minutes de vraie franchise et de vrai naturel de la soirée. Une fête de la musique; la fête de Bach. 

Christophe Huss, Le Devoir

Ariane Brisson captive par la musicalité de son jeu, ainsi que le contrôle et la qualité de sa technique et de ses lignes musicales, mais surtout par la verve avec laquelle elle exprime et fait vivre chaque point, chaque respiration, chaque intention et subtilité de ces récits musicaux, par le prisme de son langage personnel

Alexandre Villemaire, PAN M 360