Ils ont dit...
Même sans connaître le verdict du jury, la supériorité de la flûtiste Ariane Brisson était l'évidence même. La très longue et très difficile Grande Polonaise op. 16 de Theobald Boehm permit d'admirer chez elle non seulement une technique parfaitement au point mais toutes sortes de raffinements dans l'articulation et la couleur.
C'est peu dire que le rayon de soleil est venu de la flûtiste Ariane Brisson dans la 2e Suite de Bach, admirablement couvée par la direction attentive et détaillée de Mathieu Lussier. Ce furent les 29 minutes de vraie franchise et de vrai naturel de la soirée. Une fête de la musique; la fête de Bach.
Ariane Brisson captive par la musicalité de son jeu, ainsi que le contrôle et la qualité de sa technique et de ses lignes musicales, mais surtout par la verve avec laquelle elle exprime et fait vivre chaque point, chaque respiration, chaque intention et subtilité de ces récits musicaux, par le prisme de son langage personnel