Récital pour flûte et piano
Photo de Olivier Hébert-Bouchard et Ariane Brisson

La flûtiste Ariane Brisson et le pianiste Olivier Hébert-Bouchard unissent leurs talents dans ce récital pour vous faire (re)découvrir des œuvres de Debussy, Szymanowski, Morlock, Ravel, Vaughan Williams et Janacek sous le spectre du rêve, de l’immatériel et de la féérie. Jouant constamment à la frontière entre le réel et l’irréel, les deux artistes s’amusent avec cette ambigüité en vous présentant un répertoire inédit où il devient difficile de départager l’œuvre authentique de la transcription.

Programme

Prélude à l’après-midi d’un Faune (arr. by Gustave Samazeuilh, rév. Brisson) (9’00)

CLAUDE DEBUSSY (1862-1918)

 

Pohadka (A Fairy Tale) pour violoncelle et piano (arr. Brisson) (1915) (12’00)

I – Introduction – Andante
II – Con moto
III – Allegro
IV – Adagio – Allegro – Allegro vivo

LEOS JANACEK (1854-1928)

 

Sonatine pour piano (arr. Brisson) (1905) (10’)

I - Modéré
II - Mouvement de Menuet
III - Animé

MAURICE RAVEL (1875-1937)

 

The Lark Ascending pour violon et piano (arr. Brisson) (1914) (10’00)

RALPH VAUGHAN WILLIAMS (1872-1958)

 

I conversed with you in a dream, pour flûte et piano (2006) (10’00)

I – I conversed with you in a dream
II – Mingled with all kinds of colours
III – A delicate fire
IV – I conversed with you in a dream (II)

JOCELYN MORLOCK (1969 - …)

 

Mythes, pour violon et piano Op. 30 (arr. Brisson) (1915) (20’)

I – La fontaine d'Aréthuse
II - Narcisse
III - Dryades et Pan

KAROL SZYMANOWSKI (1882-1937)

Artistes

Ariane Brisson, flûte
Olivier Hébert-Bouchard, piano

Ils ont dit...

Même sans connaître le verdict du jury, la supériorité de la flûtiste Ariane Brisson était l'évidence même. La très longue et très difficile Grande Polonaise op. 16 de Theobald Boehm permit d'admirer chez elle non seulement une technique parfaitement au point mais toutes sortes de raffinements dans l'articulation et la couleur.

Claude Gingras, La Presse

C'est peu dire que le rayon de soleil est venu de la flûtiste Ariane Brisson dans la 2e Suite de Bach, admirablement couvée par la direction attentive et détaillée de Mathieu Lussier. Ce furent les 29 minutes de vraie franchise et de vrai naturel de la soirée. Une fête de la musique; la fête de Bach. 

Christophe Huss, Le Devoir

Ariane Brisson captive par la musicalité de son jeu, ainsi que le contrôle et la qualité de sa technique et de ses lignes musicales, mais surtout par la verve avec laquelle elle exprime et fait vivre chaque point, chaque respiration, chaque intention et subtilité de ces récits musicaux, par le prisme de son langage personnel

Alexandre Villemaire, PAN M 360